COVID-19 : les aides de l’état aux bars et restaurants
01Déc, 2020
Mon bar ou mon restaurant est en fermeture administrative en raison du COVID-19. Il existe un certain nombre d’aides de l’état que nous allons décrire ci-dessous.
Renforcement du fonds de solidarité
Le Gouvernement a décidé de renforcer le fonds de solidarité. Les aides en la matière sont pour novembre. Elles seront probablement reconduites avec la poursuite probable des bars et restaurants sur le mois de décembre. Donc, ceux qui subissent perte de chiffre d’affaires d’au moins 50%, peuvent bénéficier d’une aide mensuelle égale à la perte de chiffre d’affaires allant jusqu’à 10.000 euros. Mais attention, cela ne concerne que ceux qui emploient moins de 50 salariés. Cette aide concerne également les établissements qui offrent un service de vente à emporter ou de livraison à domicile.Prolongement de la prise en charge de l’activité partielle à 100% par l’État
Jusqu’au 31 décembre 2020, le dispositif d’activité partielle est maintenu. Le chômage partiel est pris en charge à 100% par l’État. Cette mesure concerne seulement les établissements faisant l’objet d’une fermeture totale. Elle s’applique également à ceux offrant de la vente à emporter ou livraison à domicile et qui voient ainsi leur activité réduite.Des crédits d’impôt pour les bailleurs renonçant aux loyers
Les exploitants de bars et restaurants peuvent négocier avec leur bailleur une renonciation de leur loyer du mois de novembre 2020. Moyennant quoi, leurs bailleurs bénéficieront d’un crédit d’impôt. L’objectif du gouvernement est de les inciter à annuler une partie des loyers au profit des entreprises. En clair, les bailleurs renonçant au loyer du mois de novembre 2020, pourront bénéficier d’un crédit d’impôt de 50% du montant du loyer abandonné. C’est le cas pour les entreprises de moins de 250 salariés. Imaginons que votre loyer soit de 3.000 euros. S’il y renonce, il bénéficiera d’un crédit d’impôt de 1.500 euros. En cas de difficultés avec votre bailleur, vous pouvez contacter :- le médiateur des entreprises
- ou la Commission départementale de conciliation des baux commerciaux.